Les Sixièmes au pays de Molière
Jeudi 18 novembre, les élèves de Sixième 1 se sont rendus au Théâtre des 2 Rives pour assister à la pièce Portrait de groupe avec Molière, d’après Molière, conception et mise en scène Bernard Rozet.
ARGUMENT DE LA PIÈCE
Dans un prologue fortement inspiré de L’Impromptu de Versailles, Molière, vieillissant et malade, réunit sa troupe. Les acteurs, peu dociles, se plient aux indications du maître. Les rôles sont distribués. Le spectacle peut commencer…
Deux jeunes filles amoureuses ont décidé d’épouser ceux qu’elles aiment alors que de son côté, leur père a arrangé un mariage avec des hommes de son choix. Les deux couples décident de se rencontrer, aidés par une servante rusée et un valet malin. Le père, d’humeur irritable, ne manque pas de tout faire pour les en empêcher. Une servante, confidente des jeunes filles, a également une place centrale dans cette intrigue menée tambour battant.
Sans trahir l’auteur et ses textes, Bernard Rozet réinvente une histoire aux rebondissements surprenants.
UNE PIÈCE RICHE EN RÉFÉRENCES LITTÉRAIRES
« Que diable allai[en]t-il[s] faire dans cette galère ? »
La pièce de Bernard Rozet fait référence à de nombreuses pièces de Molière et mêle savamment différentes scènes, personnages et répliques : un peu difficile quand on vient d’entrer au collège ! Et pourtant…
Après quelques heures consacrées à la préparation de ce spectacle par l’étude de quelques scènes, la découverte de quelques personnages, les élèves ont pu entrer dans l’univers de Molière sans difficulté. À présent, les pères (Harpagon, Géronte, Argante…), les jeunes filles (Lucile, Marianne…), les jeunes hommes (Valère, Léandre..) et les valets (Scapin, Sganarelle ou Nicole) n’ont – presque – plus de secrets pour eux.
L’AVIS DES ÉLÈVES : « C’était génial ! »
Amira – Aythène :
Nous avons bien aimé la pièce, elle était très drôle. Il y avait trois hommes (le valet et les amoureux), le père, ses deux filles (Lucile et Marianne) et la servante Nicole. Des moments étaient très drôles : par exemple, quand le père sortait d’une trappe, il nous faisait peur et rire, ou quand le valet et les amoureux ont dansé sur un morceau de musique très connu en se déshabillant.
On a retrouvé aussi des répliques très connues comme « Le petit chat est mort » et « Que diable allait-il faire dans cette galère ? ». Heureusement que nous les avions étudiées pendant le cours de français.
La scène était bien décorée et les costumes bien représentés : des robes longues pour les femmes avec un bustier et un grand décolleté comme au 17ème siècle. Les habits du père étaient ridicules comme lui, il portait des bottines de filles et une espèce de short bouffant.
En conclusion, on a passé un très bon moment !
Camille – Lucile :
Le spectacle était magnifique et très drôle. Il y avait peu d’objets mais les acteurs s’en servaient bien. Ils jouaient très bien et utilisaient très bien le langage du 17ème siècle, par exemple : « Plaît-il ».
Gadir – Wilfrid :
La scène se passait au 17ème siècle. Le décor et les costumes étaient magnifiques et les personnages dynamiques, bien dans le rythme de l’histoire. Nous avons bien aimé, c’était drôle. Il y avait des trappes sur la scène pour le père qui faisait peur quand il sortait avec son fusil en criant : « Au voleur ! Au voleur ! Au meurtrier ! À l’assassin, on m’a coupé la gorge ! »
Charlotte – Élisa – Margaux – Mélanie :
La scène du théâtre est petite mais bien organisée. Les costumes sont très jolis et datent du 17ème siècle. Les acteurs jouaient bien leur rôle.
Nous avons beaucoup ri et bien compris le texte car tout était bien expliqué. Par exemple, le début, quand Molière veut faire répéter ses comédiens. Et à la place d’un ballet de Molière, ils ont mis une musique de discothèque. C’était merveilleux et les acteurs très amusants. Nous avons vraiment bien aimé !
Sacha – Mathëos :
Les costumes étaient réalistes, la scène bien décorée. Les acteurs étaient en forme et la langue était du 17ème siècle. Il y avait une porte sous la scène et deux trappes dessus pour le passage du père. Plusieurs pièces de Molière étaient mélangées pour n’en former qu’une, avec des répliques célèbres comme « Le petit chat est mort » ou « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » Toutes les scènes étaient amusantes.