Les Sixièmes 3 au Théâtre…
Les élèves de Sixième 3 ont assisté, au cours du mois de mars, à deux pièces de théâtre au Théâtre des Deux Rives.
La première, jeudi 13 mars : Seigneur Riquet et maître Haydn, d’après le conte Riquet à la Houppe de Charles Perrault.
Ce spectacle de marionnettes a donné l’occasion de (re)lire le conte de Perrault et surtout de découvrir l’univers musical de Joseph Haydn. Quatre musiciens du Quatuor Debussy, au centre de la scène, ont accompagné le texte, nous offrant un large spectre de l’œuvre du compositeur, de l’opus 1 n° 1 à l’opus 76 n° 5. Texte, marionnettes, instruments à cordes… : tous les ingrédients étaient réunis pour un spectacle riche en surprise, découverte, curiosité et partage.
Vendredi 21 mars, un spectacle de grande qualité nous attendait à nouveau : El Cid, d’après Pierre Corneille.
La pièce parle d’une histoire d’amour entre Chimène et Rodrigue. Don Diègue (le père de Chimène) rencontre Don Gomès (le père de Rodrigue). Cette rencontre se termine très mal, car Don Diègue donne une gifle à Don Gomès. Ce dernier veut se venger de cet affront. Il demande à son fils Rodrigue de tuer le père de Chimène. Rodrigue ne sait que choisir entre l’amour et l’honneur. Il finit par décider de venger son père. Ce meurtre aura une influence sur les deux amants, mais l’amour est toujours plus fort : finalement, Chimène pardonnera à Rodrigue et elle se mariera avec lui.
Le Cid est une tragi-comédie, car l’histoire est tragique – par exemple quand le père de Chimène meurt – mais la fin est heureuse, puisque Chimène et Rodrigue vont finir par se marier. Avec Mme Paploray nous avons étudié en classe quelques scènes de la pièce afin de mieux comprendre le sujet. Citons, en guise d’exemples : « Rodrigue, as-tu du cœur ? », « Il faut venger un père, et perdre une maîtresse./ L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras. »
Le texte de Corneille est un peu difficile, mais le spectacle, adapté au jeune public, rendait le texte plus facile. La mise en scène était moderne avec une voiture, un camping-car, un château en carton. Cinq acteurs se partageaient les rôles et la présence de musiques et chansons espagnoles, qui exprimaient plusieurs sentiments – l’amour, la joie, la tristesse – rendait le spectacle très gai.
C’était une très belle sortie théâtre. J’ai réussi à saisir son sens car je comprenais les sentiments ressentis par les personnages grâce aux textes étudiés en classe. Les musiques espagnoles étaient vraiment très jolies. Grâce aux cours d’Espagnol que je suis au Collège, j’ai pu comprendre certaines d’entre elles.
Marie Duranton, élève de Sixième 3