Nous avons appris, hier, le décès de M. Christian CABOT, survenu le lundi 9 janvier dernier, à l’âge de 81 ans.

Né le 29 avril 1935 à Rouen, Christian CABOT fréquenta la Faculté des Lettres de Caen pour des études de Lettres classiques. Il fut mobilisé de novembre 1960 à octobre 1962, et, à ce titre, avait reçu la médaille TOE d’Algérie et la médaille du Combattant. Dès son retour, il entrait à l’Institution Join-Lambert, le 1^er novembre 1962, comme Professeur de Français, Latin et Grec, exclusivement en classe de Troisième. En 1971, il était reçu au CAPES de Lettres classiques.

Le 30 juin 1976, l’abbé MORIN transmettait le flambeau de la Direction à M. CABOT, avec émotion : « Après avoir réfléchi plusieurs mois, j’ai recherché comme successeur un chrétien compétent qui ne craigne pas d’endosser des responsabilités à un moment il n’est pas facile de mener sa barque. J’ai trouvé M. Christian Cabot. » (Annuaire 1976-1977, pp. 150-151) Directeur, il garde 3h d’enseignement, en Latin.

Premier Directeur laïc, il fut à la manœuvre pendant quatre années, en consacrant « la totalité de son temps à Join-Lambert tout en conservant dans le cœur la nostalgie du professeur qu’il avait été » (Annuaire 1980-1981, p. 3). Aussi, en septembre 1980, il redevient Professeur de Lettres, à Saint-François-de-Sales, à Evreux, que dirigeait à l’époque M. Daniel KERDRAON… un ancien Professeur de Join-Lambert.

C’est sous sa Direction que fut inaugurée l’Aumônerie (aujourd’hui l’École Maternelle) ; que la décision fut prise, en 1979, de transformer la salle des fêtes en la coupant dans le sens de la hauteur pour en faire trois laboratoires de Physique et de Biologie en bas, et une salle de réunion en haut (opérationnelle en 1980) ; et, surtout, d’introduire la mixité à l’Institution : à la rentrée de septembre 1978, deux petites filles, Zita de Beaupuis et Catherine Charbonnier intégraient le Cours Préparatoire.

Enfin, sa famille comptait beaucoup pour lui, autant ses parents que sa sœur Béatrice et son frère Dominique – il parlait toujours avec fierté de ses neveux et nièces.

« Merci, cher Monsieur CABOT, pour votre présence à Join-Lambert, pour votre confiance, pour l’amitié que vous avez partagée, pour tout ce que vous avez si bien témoigné à ceux que vous avez ici rencontrés. » (Abbé MORIN)