(R)évolution de l’Enseignement supérieur
Journée nationale de l’Enseignement supérieur catholique le 7 février 2018 dans les locaux de l’Institution Ste Marie d’Anthony sur le thème :
(R)évolution de l’Enseignement supérieur
A cette journée étaient inscrits plus de 500 participants. Un peu moins finalement se retrouvèrent à l’arrivée du fait de la perturbation importante des transports due à l’abondance de neige en Île-de-France ce mercredi. Nous y étions, en compagnie de nos partenaires rouennais des Tourelles, du Sacré-cœur et de la Providence Ste Thérèse.
La journée, animée par Yves Ruellan et Jean-Marc Petit, respectivement Président et Délégué Général de RenaSup avait réuni des membres de la FESIC, de RenaSup, de l’UDESCA, de l’UNFL, du CNEAP ainsi que des différentes organisations de Chefs d’Établissements. Ils ont pu entendre Mme Anne-Sophie Barthez, Conseillère de Madame la Ministre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M Marc Dalloz Vice-Président de l’Université de Nice, M Olivier Faron, Administrateur général du CNAM et M Jean-Marc Huart, Directeur Général de l’Enseignement scolaire du Ministère de l’Éducation nationale.
Tous les acteurs de l’Enseignement catholique étaient invités à repenser en réseau la place de l’enseignement supérieur dans les lycées, face à l’universitarisation des parcours qui vise en particulier une harmonisation européenne des diplômes.
Le Réseau National d’Enseignement Supérieur Privé (RenaSup), représente 70 000 étudiants répartis dans 515 établissements, soit une moyenne d’un peu plus de 130 par établissement. La plupart (45 000) sont élèves de STS, d’autres préparent une Licence ou encore des concours, en CPGE ou en Prépas Paramédicales par exemple. Il peut s’agir de formations en voie scolaire (formation initiale) ou encore en alternance (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation).
Le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a réussi le pari depuis sa nomination de réformer en quelques mois le lycée, le Baccalauréat ainsi que l’entrée dans l’Enseignement supérieur.
Il s’agit d’améliorer les performances de notre système éducatif et en particulier de lutter contre des taux d’échecs accablants. 60% des étudiants quittent en effet l’Université sans diplôme et les chiffres concernant la poursuite d’études des Baccalauréats professionnels s’avèrent très faibles.
Il faut donc continuer à renforcer le continuum Bac-3/Bac+3. L’Enseignement Catholique a l’avantage pour cela d’avoir ce continuum en interne. Il y a donc un enjeu stratégique à continuer de le développer ensemble.
De nombreuses expériences de partenariat sont menées dans ce sens comme à Paris entre l’Institut Catholique et le lycée Carcado. L’Université Catholique, née « ex corde ecclesiae » est au service de la culture, de la société et de l’Eglise et en lien étroit avec l’enseignement catholique.
D’autres expériences, entre le CNAM et le Lycée St Aspais de Melun, ou encore entre l’Université de Nice et le Lycée Stanislas de Cannes, montrent que dans tous les cas, il y a nécessité de construire avec tous les acteurs et de s’inscrire dans une logique territoriale afin d’offrir à des publics très diversifiés de jeunes, des parcours de réussite allant de la formation initiale à l’apprentissage.
Aujourd’hui de nombreux verrous ont sauté. Il y a encore cependant du chemin à parcourir pour mieux connaître nos cultures respectives, mieux comprendre l’histoire et les contraintes des uns et des autres et construire des parcours efficaces et de qualité pour la jeunesse de notre pays.
Geneviève GOUJON, Directrice adjointe en charge du Post-Bac