Arts et Cinéma, les liaisons heureuses
Les élèves de l’option Histoire des Arts en classe de Première et de Terminale ont assisté à une visite commentée au Musée des Beaux-arts de Rouen de l’exposition « Arts et Cinéma, les liaisons heureuses ». Un parcours chronologique mêlant extraits de films, peinture, sculpture, photographie, affiches, costumes, dessins, maquettes, qui leur a permis d’apprécier les relations que les artistes du XXe siècle nouèrent avec l’art des images en mouvement.
Qu’est-ce que la Chronophotographie ? Le Cinématographe ? Un Diorama ? Un Folioscope ? Une pellicule ? (car oui, pour nos jeunes élèves nés à l’air du numérique, voir une pellicule fut pour certains une découverte !).
À l’aide du dossier d’accompagnement pédagogique et des informations données par notre guide-conférencière, les élèves ont appris les prémices du cinéma. 1832-1891 : préhistoire du cinéma (ou « précinéma »). Durant cette période, de nombreux scientifiques inventent des objets qui reproduisent le mouvement : le Thaumatrope (Docteur John Ayrton Pâris), le Phénakistiscope (Joseph Plateau), le Praxinoscope (Emile Reynaud). 1891 : Thomas Edison, secondé par William Kennedy Laurie Dickson et William Heise, enregistre les premiers films de cinéma…
C’est au travers des différentes salles, à la chronologie bien rythmée, « Avant le cinéma », « Les frères Lumière et la coïncidence impressionniste », « Charlot, peintre cubiste », « Abstractions, rythmes formels », « L’inquiétude expressionniste », « Zoom sur… le robot Metropolis », « Le dynamisme révolutionnaire », « Le cinéma, art surréaliste par excellence », « Filmer les gestes des peintres », que nous avons terminé par la salle « L’invention du cinéma moderne : la Nouvelle vague », où Madame Guillotin a pu parler aux élèves du nouveau roman ; quant à moi, j’ai pu aborder le lien entre le film Pierrot le fou de Godard et une œuvre d’Yves Klein présentée dans la salle.
Nous avons invité nos élèves, en guise de conclusion, à regarder quelques films emblématiques, dont certains Chaplin, mais aussi Métropolis ou encore À bout de souffle.
Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques en charge de l’Histoire des arts