Dans les nouveaux programmes d’arts plastiques, il est préconisé de créer des sujets prenant en compte des questionnements variés susceptibles d’aborder des questions d’actualité, de société, ou liées à l’environnement.

Ainsi les élèves de Quatrième ont eu à concevoir, à l’aide d’un gabarit fourni pendant le cours, le packaging d’un cendrier écologique transportable et pliable. Plusieurs objectifs se cachaient derrière ce sujet. Tout d’abord, aborder la question de l’image : sa création, sa matérialité, son statut, sa signification, mais aussi l’appréhension et la compréhension de la diversité des images ; leurs propriétés plastiques, iconiques, sémantiques, symboliques. Et, d’autre part, faire réfléchir les élèves sur la nocivité des mégots sur des écosystèmes et plus largement sur   les dangers du tabac (sujet abordé en Cinquième lors d’une intervention du Docteur Maréchal-Dinelli en lien avec le Comité Santé).

Les élèves avaient deux contraintes : l’image devaient inciter les consommateurs de tabac, par son visuel, à respecter les gestes écologiques pour la protection de l’environnement ; il fallait choisir une cible : plage, forêt, ville, montagne et pourquoi pas les extérieurs de l’Institution Jean- Paul II.

En dehors de l’étude du vocabulaire lié à l’univers de la publicité, (slogan, image, cible, packaging), les élèves ont pu exprimer leurs interrogations sur l’avenir de la planète et des écosystèmes.

Ce projet entrant dans les réflexions liées au programme interdisciplinaire suivantes : Culture et création artistiques, Information, communication, citoyenneté ; Culture et création artistiques, Corps, santé, bien-être et sécurité.

Avis de recherche !

De belles idées ont émergé ; nous cherchons maintenant un partenariat pour réaliser un prototype en carton ignifugé.

Pour conclure une petite citation de Saint François d’Assise : « Pour commencer, nous allons faire les petites choses faciles. Petit à petit, nous nous attaquerons aux grandes. Et, quand les grandes choses seront faites, nous entreprendrons les choses impossibles ».

Nathalie LAFON-BILLARD, professeur d’arts plastiques et de culture artistique