En Terminale, aller en Prépa et particulièrement en MPSI me semblait évident. En effet, j’ai toujours été passionnée par les mathématiques et je me suis donc tournée vers une filière scientifique. En revanche, je ne savais pas (et ne sais toujours pas) vers quel domaine je souhaitais m’orienter (enseignement, ingénierie, finance, statistiques…). La prépa laissant ouvertes de nombreuses possibilités et donnant ainsi le temps de réfléchir, j’ai choisi cette option. De plus, j’ai toujours aimé travailler et n’étais pas effrayée de m’engager dans une filière exigeante.

La plus grosse difficulté que l’on peut rencontrer en début de prépa, à mon avis, c’est la vitesse. D’une part, les cours vont plus vite et on a donc peu de temps pour les prendre en note. Les chapitres aussi s’accumulent et il faut apprendre à les assimiler rapidement. D’autre part, les DS sont très longs et ceux qui réussissent le mieux au début sont non seulement les plus rigoureux mais aussi les plus rapides. J’ai eu la chance d’avoir en Terminale un professeur de mathématiques qui m’a poussée à aller vite et je n’ai donc pas eu beaucoup de problèmes de ce côté-là. En outre, le lycée m’a aussi appris la rigueur, qualité qu’il est essentielle d’avoir en prépa.

Un des principaux avantages de Ginette, c’est son internat. En effet, être sur place est un gain de temps indéniable. On peut ainsi repasser dans sa chambre entre deux cours ou le midi pour faire une sieste ! Tout est fait pour favoriser l’entraide et le travail de groupe – par exemple, en première année, chaque fille a deux chambres, une « de nuit » et une « de jour » qu’elle partage avec deux garçons de sa classe pour pouvoir travailler en groupe ou poser des questions. L’entraide et l’esprit de camaraderie sont d’ailleurs des valeurs communes à JP2 et à Ginette, que j’avais donc l’habitude de vivre au Lycée, notamment grâce au BDE.

Par ailleurs, Ginette prône un mode de vie sain, et impose donc deux heures de sport hebdomadaires mais propose aussi de nombreux sports le jeudi après-midi. J’ai donc commencé le rugby l’année dernière !

Pour conclure, n’ayez pas peur du gap de niveau en venant d’un lycée de province en comparaison à de gros lycées parisiens. A Ginette, il y a seulement un tiers de parisiens et les niveaux se rééquilibrent rapidement. D’ailleurs, contrairement à ce que l’on pense, les professeurs de Prépa ne s’attendent pas à ce que vous vous soyez avancés en Terminale et pendant les vacances d’été. Certains points du programme de Terminale sont même repris.

Concernant Parcoursup, si vous êtes dans les premiers de classe, ne vous censurez pas sur les prépas et n’hésitez pas à demander des parisiennes. Faites attention aux lettres de motivation ; à Ginette par exemple, la lettre de motivation compte beaucoup dans les dossiers puisqu’ils cherchent des élèves représentant l’esprit de Ginette et pouvant vivre en collectivité sans problème.

Faire une prépa demande un vrai investissement de votre part et laisse peu de temps libre pendant deux ans, c’est donc un vrai challenge mais ne vous découragez pas, vous serez d’autant plus fiers d’intégrer après.

Cyrielle THÉOBALD, ancienne élève (2012-2019)