Jouer L’École des femmes
C’est sûr, ils avaient le trac, les élèves de Seconde Euro, en se dirigeant vers la salle de conférences ce jeudi 2 février.
Par groupes de deux ou trois, ils se préparaient depuis une semaine à jouer quelques vers extraits de la pièce de Molière. Comprendre les termes du XVII° siècle et situer la scène dans son contexte ? Pas toujours facile ! Imaginer les sentiments exprimés par les personnages ? Cela suppose de bien comprendre la situation. Saisir les sous-entendus et les équivoques ? Il faut oser. Imaginer des accessoires et des éléments de costumes ou de décor ? Il fallait se creuser un peu la tête. Et surtout apprendre par cœur un texte, quelle épreuve pour beaucoup ! Enfin, affronter le regard du public, ce n’est pas rien.
Mais ils ont relevé le défi. Quel plaisir alors de donner vie à ce qui n’était que des mots sur le papier, et qui restent souvent lettres mortes quand on ne fait que les lire en vue d’un « contrôle de lecture ».
Leur professeure principale C. Scott s’est volontiers dérangée pour passer deux heures avec nous et les applaudir. Ils le méritaient bien. Quant à M. Eude, si l’on en croit son sourire, il a visiblement apprécié la très courte récréation qu’il s’est donnée en venant les encourager.
Maintenant, lisons Le Barbier de Séville et comparons et visionnons une captation de la pièce de Beaumarchais. Nul doute que nous mesurerons mieux le talent des acteurs professionnels.
Marie-Agnès DESCHAMPS, Professeur