Toute la vie pour réussir
Clément joue du saxophone dans l’orchestre dirigé par son père. Il a une sœur et des parents qu’il aime, une bande de copains. Bref tout va bien. Enfin à part ses résultats scolaires.
Et pourtant le couperet tombe.
Il va devoir intégrer une SEGPA, dans un autre collège. Là-bas les élèves en difficulté suivent des cours avec les élèves « ordinaires », et surtout ils vont être épaulés par des enseignants spécialement formés. Mais qu’est-ce que ça veut dire, être normal ? Faire des blagues débiles sur les « gogols »? Dans ce nouveau collège, Clément va apprendre que tout élève a le droit d’envisager l’avenir avec confiance, pour peu qu’on lui donne la chance d’apprendre à son rythme. SEGPA : Section d’éléphants dans un magasin de porcelaine ? Ou, tout simplement, l’école comme elle devrait être ?
Toute la vie pour réussir me tient évidemment à cœur car il est le résultat de rencontres, de réflexions et d’échanges avec des personnes formidables : l’équipe de la Segpa de JP2 ; Claudie Parent, Dominique Koehly, Stéphanie Latroupe en premier lieu. Merci à vous trois de m’avoir accueillie dans votre équipe chaleureuse et débordante de bienveillance. Votre patience et votre dévouement aux élèves m’ont marquée. J’ai adoré travailler auprès de vous. Merci aussi à Charlotte Alempijevic pour ses conseils.
Je ne sais pas si mon texte est réussi, mais j’ai vraiment eu à cœur de montrer la bonté de cette équipe éducative auprès de ces jeunes fragilisés. On croise dans le récit des personnages de l’Institution comme Marie Renault qui est si dévouée aux enfants, des surveillants… J’avais envie de leurs faire un petit clin d’œil.
Je suis loin de vous, mais encore tout près.
Sophie BÉNASTRE, ancienne Professeur documentaliste