L’éducation par l’art pourrait être la thématique de notre sortie pédagogique (Secondes Histoire des Arts).

Cette visite a été l’occasion pour les élèves de se demander qui peint quoi et de comprendre comment certains genres sont privilégiés par les artistes, hommes et femmes.

A partir de la Renaissance et jusqu’au XIXe siècle, les sujets des tableaux étaient classés par genres. Les genres sont liés aux connaissances esthétiques, scientifiques, littéraires, plastiques et culturelles d’une époque.

Les élèves ont donc commencé par l’étude d’une nature morte de Willem Kalf ; ce genre comprend les Vanités qui sont le plus souvent une nature morte composée d’objets fortement symboliques, tels que le crâne, la bougie, le sablier ou la fleur qui se fane, évoquant la fuite du temps.

Puis nous avons poursuivi par des études de paysage, avec une Vue de Rouen de 1620 de Claude de Jongh. La peinture d’histoire, qui a permis aux élèves de comprendre que ce genre pictural servait à l’époque d’outil de « propagande » ou simplement de témoignage des événements humains. Si les faits sont réels (batailles, mariages, actes politiques et événementiels), la manière dont les peintres les ont peints ne reflète pourtant pas objectivement la réalité.

Les scènes de genre, expression qui désigne des tableaux ayant pour sujets des scènes familiales, populaires ou anecdotiques.

L’étude deux portraits, l’un de Anton van Dyck , Portrait d’une dame  de qualité de1631 ; l’autre d’un anonyme de l’École flamande Jeune femme sur son lit de mort de 1621, ont permis d’aborder la peinture mortuaire ou encore le portrait religieux à travers le tableau La Visitation de Francesco Barbieri de 1632.

Pour illustrer la conclusion de cette visite nous pourrions citer une phrase d’Ariane Angeloglou : « L’art est une visite du temps » dans son livre À l’horizon de l’Autre.

Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques en charge de l’Histoire des arts