Un groupe de 12 élèves – de Sixième, de Cinquième et de Quatrième – se réunit une fois par mois, le mercredi midi, afin de préparer leur Première Communion ! Ces élèves qui n’ont pas eu l’occasion de pouvoir recevoir l’Eucharistie plus jeunes sont heureux de redécouvrir les piliers de la foi catholique et de redécouvrir les rites, le sens de l’Eucharistie, les Sacrements, ce qui fonde leur foi, parfois un peu mise de côté durant les années précédentes.

Le Père de Prémare, notre prêtre référent, a pu prendre le temps de les rencontrer et nous cheminons vers le grand jour avec beaucoup de joie ! Certains feront leur Première Communion le jour de leur Profession de Foi, d’autres uniquement leur Première Communion, les samedis 21 mai ou 11 juin. Ils vivront un temps de retraite la veille de leur célébration afin de pouvoir prendre une journée de préparation ultime à ce grand jour ! Nous les encourageons à venir à la Messe hebdomadaire du jeudi midi à l’Institution et à retrouver le chemin de la Messe du Dimanche pour ceux qui ont un peu oublié, afin que cette étape si importante ne soit que la Première des nombreuses Communions qui suivront !

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L’Amour, avec un A majuscule, c’est Jésus-Christ. Lui, en chair et en os.

Ce Jeudi saint, nous commémorons l’institution du sacrement de l’Eucharistie. « Ceci est mon corps », « Ceci est mon sang ». Ces deux phrases nous le rappellent à chaque fois que nous participons à la messe. Mais prenons-nous bien conscience de ce qu’elles veulent dire ? Les prenons-nous au sérieux, ou comme une métaphore ?

« Comment peut-Il nous donner sa chair à manger, celui-là ? » La question n’est pas d’aujourd’hui. Dès la multiplication des pains, le quatrième évangile reconnaît que l’annonce de l’Eucharistie est provocante et déroutante : « Elle est dure, cette parole, qui peut l’écouter ? », « À partir de cela, beaucoup de ses disciples s’en allèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » Entre Jésus et les disciples, on veut bien admettre une communion de pensée : la parole du Maître nourrit leur intelligence ; ou encore une communion de cœur : la présence du Seigneur comble leur soif d’amour ; mais une communion à ce point charnelle, jusqu’au corps et au sang ? Pourtant l’évangile insiste : « Ma chair est vraie nourriture, et mon sang est vraie boisson. »

Vous préférez peut-être ne pas trop y penser. Vous voulez bien y croire, puisque l’Église le dit, mais vous entendez aussi les objections des uns et des autres, ou leur ironie. Dieu dans un bout de pain ? Est-ce possible ? Est-ce crédible ? En tout cas, c’est mystérieux et compliqué ! Ou bien cela vous fait un peu peur : à force de se poser des questions, ne va-t-on pas finir par perdre la Foi ? Vous pouvez aussi conclure par une pirouette : après tout, l’important, c’est de s’aimer les uns les autres ; on ne va pas se battre sur des questions de théologie et de liturgie !

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ; de même que le Père qui est vivant m’a envoyé et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange vivra par moi. » L’homme nourri par Dieu, et nourri de Dieu : saint Thomas d’Aquin s’en émerveille, au long de ses commentaires théologiques et de ses poèmes eucharistiques

Encore faut-il communier en vérité : pas seulement du bout des lèvres, mais du fond du cœur. C’est pourquoi le rite de la communion commence par une sorte de test : êtes-vous en communion avec Dieu ? Réponse : le Notre Père. Êtes-vous en communion avec vos frères ? Réponse : la prière pour l’unité et le geste de paix. Pour nous qui communions si facilement, c’est une exigence : la prenons-nous assez au sérieux ? Pour les frères qui ne peuvent approcher du sacrement, cette communion intérieure, même imparfaite, est une vraie consolation : le leur disons-nous assez ?

La béatification du jeune Carlo Acutis à Assise le 10 octobre 2020 est un événement très important pour toute l’Église, dans le contexte de la pandémie du coronavirus, parce qu’elle met en lumière le splendide témoignage eucharistique d’un jeune laïc d’aujourd’hui, mort à 15 ans en 2006. Elle nous donne l’exemple d’un rapide parcours de sainteté animé par l’amour de Jésus dans le sacrement de l’eucharistie. Selon les mots de Carlo, l’eucharistie était « son autoroute pour le Ciel ! ». C’est là une image moderne, comme celle de « l’ascenseur » utilisée par Thérèse de Lisieux pour définir sa « petite voie de confiance et d’amour. »

L’eucharistie est le centre de toute sa vie, avec la messe et la communion quotidienne, prolongée dans l’adoration. En effet, selon ses propres paroles: « Quand on s’expose au soleil, on bronze; quand on se met devant Jésus Eucharistie, on devient saint ! »

Alors Très beau Jeudi Saint à tous ! spécialement à nos chers prêtres dont c’est une grande fête en ce jour ! et en route vers la sainteté !

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Beau chemin vers Pâques à tous !

Tiphaine de MANEVILLE, APS du Collège et de l’École