Sur les pas de Sainte Thérèse
Au petit matin, après un appel bref et la remise des pique-niques, voilà plus de 100 collégiens en classe de Troisième embarqués à bord de 3 cars, direction le sanctuaire de Lisieux ! En bons Normands, on a tous entendu parler de Lisieux, mais peu d’entre nous y sont allés ; on a tous entendu parler de la petite Thérèse, mais peu la connaissent vraiment.
Déposés au pied de l’entrée, nous voilà accueillis par 3 guides, que suivront nos collégiens répartis en 3 groupes. Nous visitons à tour de rôle les 4 lieux importants de Lisieux, et notre groupe entre d’abord dans la majestueuse basilique. Si froide et imposante de l’extérieur, si chaleureuse et grandiose à l’intérieur, nous découvrons, dessinés de couleurs vives, 16 apôtres sur les piliers, Sainte Thérèse joyeuse tout en haut, la Trinité et des anges sur les vitraux, ainsi que ses parents, Louis et Zélie Martin, sur un tableau. Il y aurait encore tant à découvrir ! Construite en 10 ans seulement, grâce à une multitude de petits dons, on commence à imaginer l’ampleur du rayonnement de la petite Thérèse.
Nous découvrons la courte vie de notre sainte par une vidéo, puis entrons dans la maison (devenue un musée) où elle a passé 11 ans : « Les Buissonnets » à quelques pas du sanctuaire. On découvre l’endroit où elle a reçu la grâce de la Charité, et l’imaginons courir dans le jardin avec son chien et ses lapins.
Puis, notre guide nous emmène à la cathédrale, ou Thérèse enfant, assistait en famille à la messe. Deux chapelles pour deux vocations très fortes de Sainte Thérèse : prier pour les prêtres et prier pour le salut des âmes.
Notre guide nous explique la différence entre une cathédrale (liée à un évêque) et une basilique (liée à un saint). Enfin, nous entrons au Carmel et un peu dans l’intimité de Sainte Thérèse : son gisant reconstitué et au-dessus, la statue de la Vierge Marie qui lui a souri et l’a guérie. On peut voir son écriture dans ses cahiers, ses déguisements notamment de Jeanne d’Arc et plein de photos d’elle. On nous explique la nuit de la foi, les dernières années de sa vie, durant lesquelles elle ne ressentait plus rien et prouvait chaque jour son amour et sa fidélité à Dieu.
La messe est célébrée en fin de journée dans la crypte de la basilique, splendeur entièrement recouverte de marbre et de mosaïques représentant Sainte Thérèse déversant des pluies de roses, comme promis !
Il est déjà l’heure de repartir. Tous montés dans les cars, nous cherchons quelques instants notre berger égaré, le père de Prémare, puis filons à Rouen !
Un rayon de soleil pointe et notre cœur est rempli de la sainte joie de Thérèse qui a terminé sa vie en disant, avec son sourire : « Oh je L’aime, mon Dieu je vous aime !!! »
Adélaïde HAUZY, accompagnatrice