Stage à l’ASE
Lancement d’une des dernières Ariane 5…
Lors de mon stage à l’Agence Spatiale Européenne, j’ai eu l’occasion d’assister à la logistique qui précède le lancement d’une des dernières fusées Ariane 5. Il ne reste plus que deux fusées de ce type ! Cette fusée avait comme but de propulser le satellite SWOT dans l’espace. Il est destiné à étudier la régulation de l’eau sur Terre.
Il faut savoir qu’il faut évidemment plusieurs mois avant de pouvoir envoyer un satellite dans l’espace. Les différentes parties de la fusée doivent être transportées à Kourou en Guyane (port spatial de l’ESA) pour ensuite être emboîtées avec le satellite, puis déplacées vers le pad de lancement. Tout cela nécessite énormément de précision, de calcul et de main d’œuvre…
C’est pour cela qu’il y a beaucoup de métiers différents qui sont indispensables pour parvenir au lancement : ingénieurs, architectes, scientifiques, juristes, et des techniciens et ouvriers spécialisés. Le lancement de ce satellite était donc l’événement important de la semaine pour les employés de l’entreprise.
Ariane 6 dès 2023 pour de nouveaux progrès !
Les fameux lanceurs d’ArianeGroupe lancés en 1995 font place à un autre projet. Celui-ci bénéficiera d’une technologie plus avancée avec des missions plus développées. Par exemple, certaines fusées seront « charge triple », c’est-à-dire qu’il y aura 3 satellites propulsés dans l’espace via la même fusée (au lieu d’un ou deux aujourd’hui). Les bâtiments du port spatial seront différents, situés ailleurs, avec des technologies nouvelles.
L’inauguration de la suite de la conquête spatiale aura lieu l’année prochaine avec le lancement des toutes premières Ariane 6 ! Les nouvelles fusées n’auront pas comme mission d’envoyer des humains dans l’espace, mais des satellites qui pourront analyser la Terre, le système solaire, et l’espace bien au-delà… Par exemple : le satellite JUICE en 2023, SMILE en 2025 et Proba 3 et 2023…
Un projet de cette sorte demande beaucoup d’entraide, d’argent, d’essais et de temps. Celui-ci était prévue depuis 2012. Il y a donc 11 ans entre la création du projet et le lancement !
Gaspard JUERY, élève de Première 3