Les Secondes HDA dans un musée atypique
Les élèves ont été surpris par la découverte du lieu. En effet, c’est dans une église gothique désacralisée, que sont abritées les collections : de véritables chefs-d’œuvre et objets insolites de toutes époques dans un lieu étonnant et mystérieux. Ce musée, c’est le « Musée Secq des Tournelles ».
Ce musée est l’œuvre d’un passionné, Henri Le Secq des Tournelles (1818-1882), un pionnier de la photographie qui, chargé d’immortaliser les monuments historiques, récupère les ferronneries promises à la destruction par Haussmann. Résultat : la plus grande collection de ferronnerie ancienne au monde ! Elle court de l’époque gallo-romaine au XIXe siècle.
Les élèves ont, ainsi, été sensibilisés à la variété de ces œuvres : techniques, matériaux, fonctions, périodes. En effet, les domaines de la ferronnerie sont vastes. Plongés dans ce savoir-faire impressionnant, les élèves ont pu découvrir la virtuosité technique des artisans du fer et effectuer une remontée dans le temps dans le domaine du travail, du quotidien ou des parures d’antan.
John Ruskin écrivait, dans Les sept Lampes de l’architecture : « La conservation des monuments du passé n’est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n’avons pas le droit d’y toucher. Ils ne nous appartiennent pas. »
Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques en charge de l’Histoire des Arts