Hommage à Jacqueline Roger
Jacqueline Roger nous a quittés en ce lundi 1er avril à l’âge de 75 ans, et nous restons désemparés de ce que mortels, nous puissions mourir…, Jacqueline était si vivante ! C’est pour nous tous qui l’avons côtoyée, une grande peine. Elle a été notre collègue de SVT, arrivée à l’Institution Join-Lambert en 1990 après avoir enseigné à Algrange en Moselle puis au Collège la Providence à Eu. Son passage à Join-Lambert, bien que de courte durée – un an seulement – avant de partir rejoindre l’Institution Rey, a cependant, mystère de la relation, laissé dans les mémoires et dans les cœurs une trace toujours vive. Elle était gaie, énergique et chaleureuse. Comment ne pas se souvenir également de ses trois enfants Anne, Hélène et David, aussi brillants que sympathiques, scolarisés chez nous jusqu’à l’obtention de leur baccalauréat…
Elle aimait les choses simples de la vie et, quand elle retrouvait famille et amis, c’était autour d’un repas convivial « sans chichi ». Après sa retraite, elle était devenue bénévole de la FNABEH à l’hôpital Charles Nicolle, s’occupant de la distribution de livres aux malades. En 2009, quand son mari, Claude, a lui aussi été à la retraite, ils ont déménagé à Montpellier ; mais Jacqueline a toujours gardé le contact avec ses amis normands, qu’elle retrouvait quand elle venait voir ses enfants.
Lors de nos longues conversations téléphoniques, elle prenait des nouvelles de tout le monde avant de parler d’elle. Même depuis le diagnostic de la maladie, elle ne laissait rien paraître des désagréments sévères du traitement et des douleurs que cela provoquait, nous laissant l’espoir qu’elle s’en sortirait.
Le chant choral était une de ses passions : choriste et membre du CA de « El Eco », elle a encore une fois montré son intérêt pour les autres en participant à des concerts caritatifs, notamment pour le Téléthon. La chorale lui a d’ailleurs rendu un bel hommage en chantant pendant la cérémonie religieuse.
Nos chemins se sont croisés pour notre plus grand plaisir. Elle restera longtemps dans nos mémoires, qu’elle repose en paix. À Claude, son époux, ainsi qu’à ses enfants, nous présentons nos plus sincères et affectueuses condoléances.
Cécile THOMAS et Geneviève GOUJON, Professeurs honoraires