On connaît l’émission de radio intitulée la « Matinale ». On sait aussi que les moines et moniales se lèvent à un horaire « matutinal » pour l’office de Matines. On se remémore le sonnet du poète Vincent Voiture, sur une « matineuse » grâce à laquelle l’on « crut que Philis était l’astre du jour ». On parle enfin de l’étoile « matinière », c’est-à-dire de la planète Vénus, puisqu’elle est encore visible assez longtemps après le lever du soleil.

À Jean-Paul II, nous avons notre « matinale-matutinale-matineuse-matinière »… À l’heure où presque tous dorment encore profondément et où nos cours de récréation sont figées dans une quiétude silencieuse et nocturne, il est une personne qui, déjà, travaille. « Il est 5h… [Rouen] s’éveille… », mais, à dire vrai, elle est déjà débout (et bien éveillée) depuis pas mal de temps déjà. Dans l’obscurité des lieux, une lumière luit.

Chaque jour que Dieu fait, elle est là, préparant les activités de ses élèves, corrigeant cahiers et exercices, imaginant et cousant main une nouvelle séance d’apprentissages. Il s’agit d’être prête lorsque les petits d’Homme débouleront dans sa classe, prenant d’assaut le tableau numérique interactif pour un enseignement toujours adapté à chacun.

Vous avez deviné ? Il s’agit bien sûr de notre chère Sœur Chantal, Directrice de l’École et Professeur dans la classe ULIS de l’Institution, toujours présente dès potron-minet, et même avant ! La photo ci-dessus en est la preuve irréfutable…

Corbeau furtif