Déployer l’Histoire !
Dans le cadre de l’EPI numéro 2, en lien avec le Concours national de la Résistance et de la Déportation, en classe de Troisième, les élèves ont eu pour sujet le libellé suivant : « Pliez, dépliez, déployez l’histoire d’un artiste ayant œuvré dans la résistance ou fait acte de résistance pendant la seconde guerre mondiale », avec la problématique suivante : « Sous le régime collaborationniste de Vichy, dans une France vaincue et occupée par les armées d’Hitler, de quelle façon les artistes ont-ils manifesté l’appel à la lutte et à la résistance ? »
Pour comprendre les possibilités techniques, sources d’inspiration, nous avons étudié en cours, L’’Adoration de l’Agneau mystique, polyptyque peint sur bois, par Jan van Eyck en 1432, Men in the Cities , de 1953 de Robert Longo et Gold Standard de 1964 de Robert Rauschenberg. Les élèves avaient donc à réaliser une production plastique qui se plie, se déplie, se déploie pour révéler tout son sens à travers des textes informatifs, des photos d’œuvres et d’artistes, accompagnées de leur cartel.
Dans un premier temps, lors d’un devoir maison, ils ont effectué un travail de recherche documentaire (à partir d’une liste d’artistes donnée), afin d’en réaliser une carte mentale (en suivant le modèle joint), accompagnée d’une documentation iconographique soutenue. Dans un second temps, par binôme, ils ont ainsi confronté leur travail de recherche, afin de réfléchir à une production artistique en volume reprenant le principe du pop-up, de l’origami. Enfin, dans l’une des consignes qui encadrait ce projet, les élèves devaient créer des QRcode nous renvoyant sur une page internet pour un extrait sonore (pour le choix d’artistes musiciens ou chanteurs), ou encore le site internet du musée où les œuvres choisies sont exposées.
Un très beau projet, un bel investissement des élèves qui ont pu parler Histoire et Histoire de l’art à travers leurs créations. J’ai passé un agréable moment lors des corrections de ce projet où la créativité des élèves m’a parfois subjuguée.
Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques et histoire des arts