L’Option HDA à Paris
Dans le cadre de la journée annuelle pour les élèves en option Histoire des Arts et enseignement d’exploration Patrimoine, se sont rendus à Paris.
L’objectif est comme toujours de provoquer une rencontre artistique et culturelle dans les institutions muséales à travers des parcours avec un guide conférencier en lien avec le programme de première et des questions du BAC 2018.
Départ du car à 6h45 ! Ça pique les yeux ! Mais nous sommes tous motivés pour aller à la Fondation Louis Vuitton voir l’exposition « Etre moderne : le MoMa à Paris », dans un bâtiment dessiné par Frank Gehry.
Evidemment nous n’avons pas pu nous arrêter auprès des 200 œuvres qui retracent l’histoire du MoMA Musée d’Art Moderne de New York montrant l’évolution de la société et de l’histoire de l’art du XXème siècle.
Cette exposition fut l’occasion d’admirer des chefs-d’œuvre connus de tous, et un bon aperçu de l’art américain, après la seconde guerre mondiale.
C’est à travers des œuvres du XXIème siècle, d’artistes engagés, que les élèves ont eu à répondre à ces questions :
L’art-est-il beau ? Qu’est-ce que le Beau ? Des questions que l’on retrouve bien sûr au programme du cours de philosophie. Nos Terminales auront de quoi argumenter à travers d’exemples concrets si toutefois le sujet devait être celui-ci !
La deuxième visite nous emmenait aux Docks – La Cité de la Mode et du Design, bâtiment situé à l’emplacement des anciens magasins généraux, quai d’Austerlitz, à Paris.
L’idée était donc de faire comprendre aux élèves la notion de réhabilitation, de patrimoine, de mémoire du travail, une des autres questions au BAC 2018. Les architectes Jakob et MacFarlane ont conservé le squelette en béton armé de l’ancien entrepôt industriel, afin de le recouvrir d’une peau (sous le nom de « plug-over »). Inspiré par le mouvement du fleuve, le plug-over, en métal et verre sérigraphié, doit sa couleur verte aux reflets de l’eau de la Seine.
Les crues de ses dernières semaines n’ont pas permis de voir toute la partie inférieure du bâtiment consacrée aux « street artistes », une réelle déception pour tous.
Merci à nos élèves pour leur attention, leurs questions pertinentes lors des échanges avec les conférenciers et leur bonne humeur matinale.
Et, pour finir : « Ce qui importe par-dessus tout dans une œuvre d’art, c’est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir », disait James Joyce…
Nathalie Lafon-Billard, professeur d’Arts plastiques en charge de l’option HDA