Un beau match
Ce soir, au Stade Jean Mermoz, match de rugby opposant l’Institution Jean-Paul II à des élèves du Pensionnat J.-B. de La Salle…
Malgré une certaine improvisation (c’est le moins que l’on puisse dire !), et grâce à l’accueil bienveillant des dirigeants du club « Rouen Normandie Rugby », ce fut une belle rencontre sportive et amicale (3 périodes de 20 mn).
Un match serré. Dès l’entame de la rencontre, les rouges de JB occupaient le terrain de leurs adversaires ; la défense des bleus de JP2 offrait alors une magnifique résistance : les joueurs restaient bien soudés, bien fixés sur leur homologue et n’offrant aucune faiblesse dans les tentatives de percées. A la fin de cette première période, nous étions à 0 à 0.
Les supporters des deux équipes, assez nombreux et aux chants globalement audibles, tentaient alors, par leurs encouragements, de faire basculer la rencontre. Mais, là encore, la deuxième période était assez équilibrée, avec un premier essai de JP2 justement refusé. Notons, à ce propos, que l’arbitrage fut, en tous points, remarquable. Mais, à la fin de ce deuxième tiers-temps, toute la ligne de JP2 se déployait et Temoana, bien servi dans sa lancée, parvenait à aplatir, sous les ovations qu’on imagine. Transformation d’Eliott dans la foulée.
Bien entendu, la troisième et dernière période fut âprement disputée : d’un côté JP2 souhaitait conserver son avance avec une stratégie réaliste ; de l’autre JB n’avait d’autre objectif que de revenir au score pour laver l’affront. Les rouges devenaient alors extrêmement pugnaces, multipliant les offensives, les combinaisons même, jusqu’à venir à quelques mètres de l’en-but… Mais les bleus et or de JP2 repoussaient les attaques, avec un réel sens d’un jeu collectif et discipliné. Dans la bataille et à une ou deux minutes de la fin du match, un élève de JB, Léo, fut sonné ; dans sa grande sagesse, l’arbitre, considérant les circonstances, sonna la fin de la rencontre. JB 0 – JP2 7.
Bravo à tous les joueurs, manifestant un excellent esprit. Bon rétablissement à Léo. Et à l’année prochaine…