10 Oct

Voyage en Ville – Acte I

Beaux arts 8oct18 01

Dans le cadre du projet création et culture artistique, intitulé « Voyage en ville, la mer, les marins, le port de Rouen au XVIème siècle lié à Jehan de Venazane », les élèves de la classe de Cinquième 1 se sont rendus au Musée des Beaux-Arts de Rouen, pour assister à une visite guidée sur le thème des peintures de Marine, poursuivie par un atelier de pratique artistique avec une plasticienne.

Qu’est-ce qu’une peinture de marine ? Qu’est-ce qu’un genre pictural ? Se sont à partir de ces deux questions que Sybille, notre conférencière, a abordé l’introduction de notre sujet du jour : les marines.

A travers un premier tableau, Paysage avec l’enlèvement d’Europe, d’Hendrick van Minderhout (1632-1696) les élèves ont abordé la notion de paysage. La scène de l’enlèvement en Crète d’Europe par Jupiter métamorphosé en taureau est surtout prétexte pour peindre un rivage. Les adeptes de la mythologie grecque étaient aux anges !

Aussi, de façon chronologique, à travers l’étude de plusieurs tableaux, Une vue de Rouen par Abraham Willaert, L’épave ou la tempête de Théodore Géricault, les impressionnistes et leur représentation de la mer, dont Lady’s Cowe, pays de Galles, 1887, d’Alfred Sisley, les élèves ont compris que la représentation de la mer ne fut pas toujours aisée pour les artistes. C’est au XVIIe siècle, en Italie et surtout aux Pays-Bas, que se développe la peinture de marine. Les pays flamands connaissent alors une grande prospérité économique, principalement liée au commerce maritime et à la pêche.

Dans un second temps, les élèves ont participé à un atelier de pratique artistique en présente d’une artiste plasticienne, sur la représentation de la mer, du ciel (le sujet étant l’orage), avec la technique de l’aquarelle.

Deux heures qui sont passées très vite, avec des élèves motivés à l’écoute et frustrés de devoir repartir ce lieu magique qu’est le Musée des Beaux-Arts de Rouen.

« La peinture est le métier le plus long et le plus difficile. Il lui faut l’érudition comme au compositeur, mais il lui faut aussi l’exécution comme au violon » disait Eugène Delacroix.

Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’Arts plastiques, responsable du projet

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