Des oraux de grande qualité pour les élèves de l’option H.D.A.

Après une première période de recherches documentaires autour des questions limitatives imposées par le programme en option Histoire des arts, les élèves ont pu présenter leur tâche finale à l’oral devant un jury non moins prestigieux, à savoir les deux professeurs qui encadrent la discipline (un professeur de lettres et un professeur d’arts plastiques), mais aussi et surtout leurs pairs.

En Seconde, le programme de cette première période était « Des origines des arts au Ve siècle ».

• Le Périgord au Paléolithique supérieur, – 35 000 à – 10 000.          

• L’Égypte de la XVIIIe dynastie, du XVIe au XIIIe siècle av. JC.        

• Babylone, du XIIe au VIe siècle av. JC.                                          

• La Grèce classique, Ve et IVe siècles av. JC.                                

• La Chine des Han, du IIIe siècle av. JC au IIIe siècle.                  

• La Rome impériale, du Ier siècle av. JC au IIIe siècle.                  

En Première, la thématique annuelle est l’artdu portrait en France, XIXe – XXIe siècles. Pour cette période « portrait de femme en bleu » : La femme en bleu, de Pierre-Auguste Renoir (1874) ; La princesse de Broglie, de Jean-Dominique Ingres (1853) ; La femme en bleu, de Corot (1874) ; Femme en bleu, de Renoir (1874) ; La robe bleue, de Kees Van Dongen (1911) ; Femme en bleu, de Picasso (1944) ; Nu bleu IV, Nice, de Matisse (1952) et Anthropométrie de l’époque bleue (ANT 82), d’Yves Klein (1960).

En Terminale : la question limitative du programme de cette année est « L’émancipation ». Ainsi dans le cadre du grand oral à venir pour nos chers élèves, certains ont eu à cœur de réfléchir à des sujets pouvant entrer dans la transdisciplinarité, afin de créer et de clarifier le lien entre les disciplines. Par exemple HISTOIRE DES ARTS  et HISTOIRE-GÉOGRAPHIE, GÉOPOLITIQUE ET SCIENCES POLITIQUES, HISTOIRE DES ARTS et MATHÉMATIQUES ou encore HISTOIRE DES ARTS et NUMÉRIQUE ET SCIENCES INFORMATIQUES.

Ainsi à travers des oraux soutenus d’une riche iconographie et d’une documentation consistante, les élèves ont pu développer leur capacité à argumenter et à relier leurs savoirs, développer leur esprit critique, l’expression, la clarté de leurs propos.

Voici quelques pistes d’étude proposées aux élèves : La science est-elle nécessairement au service de l’art ? En quoi l’art peut-il être une forme d’engagement contre les conflits humains ? Dans quelle mesure certains artistes militent-ils par leurs œuvres et leurs démarches pour la défense des grands enjeux climatiques ? L’art est-il (peut-il être) le reflet de la société ? L’art est-il le reflet de l’histoire ? Un art féministe existe-il ?

Pour les curieux, en conclusion de cet article avec l’aimable autorisation de Romain FILLATRE 1°3   l’adresse de son padlet : ICI et ICI.

 » La mission suprême de l’art consiste à libérer nos regards des terreurs obsédantes de la nuit, à nous guérir des douleurs convulsives que nous causent nos actes volontaires. «  disait Friedrich Nietzsche.

Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques en charge de l’Histoire des Arts