Débats académiques en Espagnol : notre équipe en Finale…
L’équipe d’Espagnol a été sélectionnée, hier mercredi 13, pour la Finale des Débats académiques ; nos quatre élèves – Charles, Cédric, Marie-Kathie et Morgan – affronteront, le 10 avril, l’équipe de Saint-Joseph du Havre…
Bravo pour cette place en finale, chers élèves et chers professeurs d’Espagnol ! On est avec vous…
Hier, mercredi 13 février, 4 élèves de Première de l’Institution se sont rendus, accompagnés de leurs professeurs d’espagnol, au lycée Marcel Sembat pour participer aux débats citoyens en langues étrangères. Ils sont allés débattre en espagnol sur des sujets liés à l’idée de progrès avec d’autres jeunes de plusieurs établissements de l’académie mais plusieurs langues étaient au rendez-vous : l’anglais, l’allemand, l’italien et même le japonais.
Après un premier débat sur le progrès technique et social, les élèves ont dû convaincre le jury que « le tourisme détruit tout ».
Des rencontres très intéressantes et une expérience tout aussi enrichissante qui se poursuivra dans quelques semaines car nos 4 candidats, Marie-katy Vielfaure, Charles Tunetier, Cédric Leprévost et Morgan Buisson ont été sélectionnés pour la grande finale qui se jouera le mercredi 10 avril.
Un grand merci à ces jeunes pour leur participation et un grand bravo pour cette victoire.
Souhaitons leur bonne chance pour la dernière étape.
¡ Suerte y ánimo !
Les professeurs d’espagnol.
Un petit rappel historique :
Depuis plusieurs années, l’académie de Rouen organise des débats académiques. Les débats tournent autour de sujets de société dans toutes les langues.
Quelle plus-value pour l’enseignement des langues ?
Les débats citoyens permettent de démontrer l’aptitude à utiliser des compétences qui ne sont pas mobilisées en situation de classe. Ils créent une motivation suscitée par le désir de convaincre, par la compétitivité et par l’émulation : ce sont autant de leviers qui poussent à prendre la parole.
L’envie de se faire comprendre, l’envie de trouver les mots pour le dire, l’accentuation, l’intonation, etc., y sont stimulées.
De plus, la situation authentique de communication (interactivité) génère un regain d’intérêt pour la langue cible grâce à des configurations de classe et de travail différentes.
Enfin, ces débats sont l’occasion de revisiter le statut de l’erreur qui n’est plus inhibante.
Outre l’usage de la langue, un débat citoyen conduit à l’apprentissage et à la valorisation de l’écoute de l’autre : il est nécessaire de prendre en compte la parole du camarade. Le débat contribue ainsi à la promotion de la tolérance.
Naturellement, se met en place le recours au « non-verbal » (gestuelle, mimiques..) qui participe à toute communication authentique.
Et il amène nécessairement à l’apprentissage de la construction d’un argumentaire cohérent et abouti.