Une fois mon Bac ES section Européenne Anglais en poche, j’ai commencé à écrire un roman d’heroic fantasy (que j’avais en tête depuis des années), mais je ne savais pas du tout quoi étudier ou dans quoi travailler. Mes parents m’ont donc proposé de faire des études dans les matières qui m’avaient le plus réussi. C’est ainsi que je suis arrivé à la fac de Nanterre, Parcours Humanités Licence Droit-Gestion, Économie. Je m’y suis ennuyé à mourir, j’avais l’impression que ce n’était que la suite du programme du Lycée. J’ai donc décroché au bout de quelques mois…

Puis, je me suis dit que peut-être que des études liées à mes passions seraient plus accrocheuses. Alors, je me suis lancé dans un Bachelor de Game Design, à l’ICAN. C’était très intéressant, mais pas assez artistique par rapport à ce à quoi je m’attendais. Alors, plus éveillé sur ce que j’aimais ou en tout cas sur ce que je m’interdisais inconsciemment de voir comme une voie professionnelle, je me suis réorienté dans une filière qui rassemblait tout ce que j’aimais (l’écriture, le dessin et le digital) : Bachelor Bande Dessinée Numérique, dans le même établissement. J’y ai appris toutes les bases pour pouvoir me lancer dans les domaines des arts digitaux (graphisme, illustration, scénario, storyboard, etc).
Incertain de me lancer directement dans le monde professionnel malgré mes multiples stages, j’ai commencé un Master « Expert en Stratégie Digitale, Spécialité Direction Artistique Digitale », dans l’école Digital Campus. J’y apprends du web et du marketing, en plus des arts numériques.

Je suis en alternance (c’est-à-dire que je suis salarié en entreprise la majorité du temps) chez le groupe Igienair, au sein du pôle Communication où je suis graphiste. J’aime vraiment mon travail, le cadre est vraiment agréable et je m’entends très bien avec mon tuteur et mes collègues. La chance commence à me sourire, cette année !

On ne dirait pas, mais le fait d’avoir été à l’internat m’a énormément aidé. Tous ces rebondissements dans mes études, des périodes de travail intenses, ça n’a pas été facile à vivre pour moi, sans compter les graves problèmes personnels auxquels j’ai eu droit. J’ai rencontré des personnes, à l’internat, qui m’ont guéri de ma timidité maladive, en Terminale, et certains de mes plus proches amis aujourd’hui en font partie. L’Internat crée indubitablement des liens étroits comme on en voit rarement, et c’est grâce à ça que j’ai pu avancer dans toutes les difficultés que j’ai dû affronter, qu’elles viennent de moi ou du monde extérieur.

Guillaume ANSART de LESSAN, ancien élève, TES2 2016-2017

Et enfin, quelques liens vers mes créations pour encore plus de matière :

– Instagram : https://www.instagram.com/cyrano_de_vertvent/

– Behance : https://www.behance.net/guillauansart