Whistler, l’effet papillon
Quoi de mieux que de commencer l’année, pour nos élèves en option Histoire des Arts des niveaux Première et Terminale, que de visiter l’exposition: « Whistler, l’effet papillon » ?
L’exposition met en lumière un artiste singulier et fascinant, le peintre américain James Abbot Mac Neill Whistler, considéré comme l’une des figures majeures de l’art de la seconde moitié du XIXe siècle. Sa proposition esthétique radicalement nouvelle se distingue des autres mouvements artistiques de l’époque (Naturalisme, Symbolisme et Impressionnisme) et aura un rayonnement international.
Pour nos élèves, il s’agissait de donner à voir et à comprendre les résonances whistlériennes, non seulement au cœur de la peinture, mais aussi en photographie, en littérature et en musique, et de dévoiler l’impact de l’art de Whistler.
Dans le cadre de leur compte rendu de visite, les élèves auront à réfléchir à cette citation de Charles Baudelaire : « La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. » Une citation qui résonne d’ailleurs avec le programme de Terminale HLP, en lien avec le thème « Création, continuités et ruptures ».
Une belle découverte pour nos élèves qui ont apprécié ce singulier personnage dont ils ne manqueront pas de parler à leurs professeurs d’anglais, natives américaines.
Nathalie LAFON-BILLARD, Professeur d’arts plastiques en charge de l’Histoire des Arts