Cherche la Paix et poursuis-la
Le vendredi 10 novembre, par anticipation, l’Institution célébrait l’Armistice et rendait hommage aux Morts pour la France. Le lendemain, place Foch, « notre » drapeau participait à la commémoration organisée par la Ville de Rouen. Témoignage de notre porte-drapeau :
D’abord, j’ai une petite question : à quoi sert la cérémonie du 11 novembre ? Elle sert à se rappeler des soldats morts sur le front lors de la Première Guerre Mondiale pour ne pas les oublier et penser à la paix dans le monde, les soldats adultes et même les jeunes de 18 ou 19 ans n’ayant jamais connu la guerre, comme s’ils étaient nous après le Lycée et le Baccalauréat. Beaucoup d’entre vous avez sans doute un arrière-grand-père ou un arrière-arrière-grand-père qui a connu cette guerre. Alors ne les oubliez jamais, surtout à cette cérémonie.
J’ai été nommé « porte-drapeau » de l’Institution pour la cérémonie du 11 novembre. J’arrivai donc en présence d’un professeur et d’un ancien de Join-Lambert. Nous étions une vingtaine de porte-drapeaux, dont plusieurs jeunes, à s’être alignés sur les marches de chaque côté du monument aux morts. La cérémonie commença donc avec l’arrivée et la revue des détachements de gendarmes, marins et pompiers. Les représentants des autorités (maire, députés, généraux…) inaugurèrent ensuite une stèle en souvenir des Opérations militaires Extérieures. Des élèves lurent des poèmes d’auteurs célèbres (Guillaume Apollinaire), entonnèrent la Marseillaise et accompagnèrent les représentants des autorités pour les dépôts de gerbes. Puis vint le moment le plus impressionnant : le temps de silence pour les morts de la guerre. Nous, les porte-drapeaux, restâmes à incliner nos drapeaux durant une minute dans un silence incroyable. Peu après, une trentaine de personnes, civile ou militaires, furent décorées par les représentants des autorités qui, pour finir, nous serrèrent la main, les porte-drapeaux, et nous remercièrent pour notre présence ce jour-là – certains reconnurent même le polo de l’Institution – puis la cérémonie prit fin.
J’ai été fier de représenter l’Institution Jean-Paul II en tant que porte-drapeau, mais surtout d’avoir rendu service : remplace les porte-drapeaux les plus âgés étant malheureusement de moins en moins nombreux. Ce fut aussi un honneur pour moi.
Basile GIRARD, élève de Troisième 3