08 Jan

Les événements d’hier à Paris ont été et sont encore certainement au cœur de nombreuses conversations, tant au niveau des jeunes que des adultes, en famille, à l’internat ou dans les classes de l’Institution.

 

Face à un acte inqualifiable, et sans autre commentaire, je vous propose d’écouter deux textes de deux « François ».

 

Le premier texte a été prononcé par le Pape François, dimanche dernier, 4 janvier 2015, à l’occasion de la prière de l’Angélus :

 

« Les hommes parlent beaucoup de la lumière mais ils préfèrent souvent la tranquillité trompeuse de l’obscurité. Nous parlons beaucoup de la paix, mais nous recourons souvent à la guerre ou choisissons le silence complice, ou encore nous n’agissons pas concrètement pour construire la paix. Le cœur de l’homme peut refuser la lumière et préférer les ténèbres, parce que la lumière met à nu ses œuvres mauvaises. Qui fait le mal déteste la lumière. Qui fait le mal déteste la paix. »

 

Le second texte est attribué à Saint François d’Assise, religieux du XIIIème siècle. C’est une prière que Saint Jean-Paul II a lui-même récité fréquemment :

 

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie. »

  

Jean-Dominique EUDE

Directeur