Dîner officiel pour le 20ème anniversaire de l’échange avec Reading Memorial High School – Boston USA
Hier soir, 18 avril, nous célébrions le 20ème anniversaire de l’échange avec Reading Memorial High School, lycée de Boston, Massachusetts.
M. Jean-Dominique Eude, Directeur actuel, M. Alain Systermans, son prédécesseur, M. François Vermesse, Président, M. Charles Avril, Directeur des Études du Lycée, tous les professeurs, ou presque, ayant participé à l’échange depuis sa fondation, en 1995… tous avaient la joie d’entourer leurs deux collègues américaines pour un moment de convivialité au restaurant Le Rouennais.
Après les discours d’usage (cf. ci-dessous), M. Eude pu offrir à Reading, via Mme Susan Hennessey et Mme Joanne Alvarez, une faïence rouennaise, décorée spécialement pour l’occasion, mais aussi un mug (après Mill Hill, Hanovre et Belmont, il s’agit donc du quatrième de la série) pour chaque participant. Une très belle soirée, joyeuse et délicate, de chaleureuses retrouvailles.
Voici les mots prononcés par notre Directeur :
« Chères Mme Hennessey et Mme Alvarez,
M. le Président des Canardiers,
M. le Président,
M. le Directeur honoraire,
Mesdames et Messieurs,
Lorsqu’on consulte l’annuaire de l’Institution Join-Lambert, dans son édition 1995-1996, on y lit : « Nous souhaitons tous la pérennité de cet échange pour les générations futures. » ou encore « Les pleurs [du départ témoignaient] de l’amitié durable entre nos deux lycées ». Qu’ils disaient vrai, ces pionniers ! Merci à Mmes Pytel et Luquet qui ont lancé cet échange et qui sont parmi nous ce soir.
Quelle joie pour nous de célébrer ce 20ème anniversaire, anniversaire de l’amitié qui unit nos deux établissements scolaires, grâce à l’échange lancé en 1995 et qui se poursuit encore aujourd’hui. 20 ans, ce n’est pas rien ! Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont entretenu la flamme de cet échange. En 1995, cette flamme n’était qu’une étincelle… mais elle a mis le feu au cœur de générations d’élèves qui garderont toute leur vie des images fortes, à l’âge où elles se gravent profondément dans les âmes.
Cet échange démontre que les distances n’ont jamais eu raison des amitiés les plus solides. 5422 km 520 mètres ? Pour ceux que la géographie n’a jamais séduits, c’est la distance qui nous sépare, au-dessus de la « mare aux canards » (cf. l’Annuaire de 95-96) qu’on nomme Atlantique. Nous avons construit, indéniablement, un pont qui enjambe cet Atlantique : le pont de l’amitié.
Je peux témoigner avoir vu dans le regard des élèves qui rentraient de Reading, cette étincelle qui témoignait du doux mélange entre souvenirs, éblouissement, émerveillement. C’est avec ce même regard, rempli de reconnaissance, que je vous dis, Chères Mme Hennessey et Mme Alvarez, un immense merci. »